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FAQs

Voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées par nos client(e)s.

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En quoi le « bio » se distingue-t-il du reste ?

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Le terme "biologique" désigne une production holistique et durable d'aliments de haute qualité par des méthodes agricoles aussi respectueuses que possible. Les engrais et pesticides chimiques de synthèse ainsi que le génie génétique sont interdits. Vache laitière, porc ou poule : tous les animaux sont élevés en respectant leur nature. Cela signifie qu'ils disposent de suffisamment d'espace, de liberté de mouvement, d'air frais et d'une alimentation biologique de qualité. L'administration prophylactique d'antibiotiques et le recours à des agents de croissance sont interdits.
Les produits bio font partie des aliments les plus strictement contrôlés. Le système de contrôle comprend toutes les étapes de la production et de la transformation. Les produits finis sont exempts de colorants artificiels, d'édulcorants artificiels, d'exhausteurs de goût et de conservateurs. Cela se reflète également dans leur goût absolument naturel.

Pour un aperçu complet des différences entre l'agriculture conventionnelle et l'agriculture biologique, merci de lire notre article : Qu'est-ce qui caractérise le bio?

Comment reconnaître les aliments bio ?

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Le terme « bio » est protégé à l'échelle européenne selon le règlement (CE) 834/2007 relatif aux produits biologiques. Les produits décrits comme « bio » doivent au minimum répondre aux critères du règlement européen sur les produits biologiques. Ceux-ci fixent à un minimum de 95 % la teneur en ingrédients issus de l'agriculture biologique. Depuis 2010, tous les aliments pré-emballés produits de manière écologique dans un État membre de l'UE et respectant les critères de la réglementation européenne affichent le label bio européen en forme de feuille. Dans le même esprit, le lieu de fabrication des matières premières agricoles et le numéro de code des instituts de contrôle écologique compétents doivent eux aussi être indiqués. Le numéro de code de l'autorité de contrôle se compose de la façon suivante : initiales du pays - indication de production biologique - numéro de référence de l'institut de maximum trois chiffres (par exemple LU-BIO-04).

L'introduction du label bio européen n'a pas réduit la diversité des autres labels écologiques. Les labels bio nationaux, qui vont souvent bien plus loin, tels que Bio LËTZEBUERG, le label bio hexagonal allemand ou le label Agriculture biologique français (abrégé en AB), peuvent être utilisés à côté du label bio européen. Il en va de même pour les logos des associations d'agriculteurs bio (par exemple Demeter, Bioland, Naturland) et les marques commerciales privées. Cependant, le logo Demeter des produits issus de l'agriculture biodynamique se distingue clairement, car il va bien au-delà des exigences minimales européennes.

Il convient de prendre garde aux termes comme « proche de la nature » ou « naturel ». Ils n'ont absolument pas le même sens que « bio ». Les expressions « agriculture intégrée » ou « agriculture raisonnée » désignent une forme améliorée de l'agriculture conventionnelle, qui n'est cependant pas comparable à l'agriculture bio.

Voici un aperçu des labels bio européens les plus importants dans notre assortiment.

Les produits bio étrangers sont-ils véritablement issus de l'agriculture biologique ?

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Tous les produits bio importés en Union européenne sont soumis aux mêmes règles strictes qu'un produit bio fabriqué au sein de l'Union européenne. Les aliments bio proposés en Union européenne, qu'ils proviennent de l'Union européenne ou de l'extérieur, doivent donc eux aussi répondre aux normes inscrites dans le règlement européen sur les produits biologiques.

Comment vérifier si un produit portant le label « bio » est réellement bio ?

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Les aliments bio sont les aliments les plus surveillés. Ils sont soumis non seulement au règlement européen sur les produits biologiques, mais aussi à la législation nationale, qui définissent des normes minimales. Afin de garantir que les contrôles soient équivalents dans tous les pays de l'Union européenne, tous les instituts de contrôle doivent répondre à certaines normes minimales européennes en matière de gestion de la qualité et de documentation. Le système de contrôle inclut chaque étape de la transformation. Ainsi, lors de la fabrication du pain, l'agriculteur qui cultive les céréales est contrôlé, de même que le moulin qui moud les céréales et le boulanger qui en fabrique du pain.

Selon le règlement européen, chaque exploitation doit être contrôlée au moins une fois par an. Par ailleurs, des contrôles ponctuels sont menés sans préavis. Un agriculteur doit pouvoir prouver, documents et livres de comptes à l'appui, qu'il travaille selon le règlement européen sur les produits biologiques. À l'analyse des documents vient s'ajouter une inspection de l'exploitation. Si l'agriculteur ou le transformateur sont membres d'une association telle que Demeter, Bioland ou Vereenegung fir Bio-Landwirtschaft Lëtzebuerg asbl, cette dernière octroyant par ailleurs le label de qualité luxembourgeois Bio LËTZEBUERG, il devra être contrôlé sur des points supplémentaires. Outre les contrôles du respect des normes écologiques, toutes les entreprises bio subissent également des contrôles alimentaires standard et des contrôles qualité de routine au sein des sites de production.

Pourquoi acheter en magasin bio si on trouve également des marchandises bio en supermarché ?

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Lorsque le bio n'était pas tendance, les aliments bio ne se trouvaient qu'en magasin bio ou en magasin diététique. De nombreux magasins bio tels que NATURATA ont construit leur clientèle sur plusieurs décennies. Il leur a fallu beaucoup de persuasion et de passion pour pouvoir s'établir.

Aujourd'hui, vous ne trouverez nulle part ailleurs une offre aussi complète et variée d'aliments biologiques et biodynamiques qu'en magasin bio. Non seulement vous trouverez ici des conseillers compétents et spécialisés, mais en outre, des thèmes comme l'écologie, la biodiversité, la protection de l'environnement, la réduction des déchets, la durabilité, la régionalité et l'équité sont pris au sérieux au quotidien. Ainsi, le commerce spécialisé en alimentation naturelle est un terrain fertile pour le progrès écologique et social. Nombre d'innovations durables sont issues du secteur bio, qu'il s'agisse de plastiques biodégradables, de produits phytosanitaires naturels, de développement ciblé du personnel ou de nouvelles formes de coopération dans la vie économique.

Étant donné que les aliments bio sont de plus en plus proposés dans les supermarchés conventionnels, les aliments bio sont devenus de plus en plus courants au sein de la société. L'objectif ne peut cependant être de vendre le bio au tarif le plus bas possible et, ainsi, de mettre la pression sur les prix pratiqués par les agriculteurs et autres producteurs jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. Au supermarché aussi, le bio doit être équitable !

Pourquoi les produits bio coûtent-ils généralement plus cher ?

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L'agriculture biologique assure un poste à de nombreuses personnes qui travaillent dans les champs, en salle de traite, dans les ateliers de transformation, dans le commerce de gros, dans le commerce de détail ou dans les instituts de contrôle afin de garantir chaque jour que les critères stricts du bio soient respectés. Dans l'agriculture bio, la qualité écologique et sociale d'un produit vaut bien plus qu'un simple revenu en fonction d'une quantité ou d'une surface. Souvent, les fermes bio élèvent moins d'animaux, qui sont nourris avec du fourrage bio, des semis de haute qualité sont employés, le désherbage s'effectue par des moyens mécaniques, on renonce à l'emploi de fourrages favorisant la croissance ou d'engrais chimiques, les cultures sont mixtes et des surfaces vertes sont réservées aux plantes et animaux sauvages ainsi qu'aux insectes. En comparaison avec les cultures et élevages industrialisés, l'agriculture bio est donc plus durable, mais demande également plus de travail, de temps et d'investissements.

Le commerce bio spécialisé propose de nombreux produits préparés avec toute l'expertise et la minutie d'un artisan. Nulle part ailleurs, vous ne trouverez un choix aussi varié de pain artisanal, de fromage traditionnel ou de viande préparée par des mains expertes. Au lieu d'innombrables arômes, exhausteurs de goûts, édulcorants synthétiques et autres additifs, ce sont des ingrédients bio naturels, généralement plus chers, qui sont utilisés. À l'inverse, la transformation conventionnelle est souvent synonyme de processus de production entièrement automatisés, fortement standardisés au moyen d'adjuvants et autres additifs artificiels, et « optimisés » selon des critères de prix purement économiques. Un coup d'œil sur une étiquette suffit pour comprendre que les ingrédients naturels sont souvent remplacés par des ingrédients artificiels, moins chers. Par conséquent, le prix diminue pour le consommateur final, mais la production s'éloigne de plus en plus de l'agriculteur et de la nature.

Indépendamment des différences de production et de transformation, la différence de prix entre le bio et le conventionnel est due au fait que les coûts véritables de la production alimentaire ne sont pas indiqués sur le ticket de caisse. Ils sont simplement externalisés, c'est-à-dire qu'ils sont payés ailleurs, pour l'environnement et le consommateur. Par exemple, l'économie agricole et alimentaire conventionnelle implique des coûts externes du fait des résidus de nitrate, de phosphate et de pesticides dans les eaux de surface, mais aussi de l'utilisation excessive des ressources, des déchets plastiques, de la diminution de la fertilité des sols, de la perte de biodiversité et de l'accélération du changement climatique. Si tous ces dommages indirects étaient calculés dans les prix de production, on parviendrait vite à la conclusion que les coûts indirects de la production conventionnelle sont bien plus élevés pour l'environnement et la société sur le long terme que les coûts en apparence plus élevés de l'alimentation biologique.

Pourquoi les magasins NATURATA ne vendent-ils pas uniquement des fruits et légumes luxembourgeois ?

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Vous trouverez chez NATURATA des fruits et légumes frais issus de l'agriculture biologique et biodynamique. Dans la mesure du possible, nous optons pour des marchandises issues de cultivateurs de fruits et légumes bio et Demeter locaux et régionaux. Nous aspirons ainsi à soutenir la culture et la consommation de produits de saison et à réduire au maximum les émissions liées aux transports. Au Luxembourg, nous collaborons étroitement avec l'exploitation Bio-Gäertnerei op der Schanz à Altrier, les projets maraîchers « Am Gaertchen » à Diekirch et « Am Gaertchen sud » à Contern, ainsi qu'avec les exploitations agricoles de la famille Schanck à Hupperdange, de la famille Fischbach à Enscherange et de la famille Kleer à Everlange. Tous sont membres de la coopérative Bio-Bauere-Genossenschaft Lëtzebuerg (BIOG).

Malgré des coopérations régionales fortes, NATURATA et le grossiste bio BIOGROS ne peuvent pas toujours répondre à la demande de fruits et légumes luxembourgeois. En outre, certains fruits populaires ne peuvent pas être cultivés au Luxembourg en raison des conditions climatiques. Étant donné que les clientes et clients du bio ne veulent pas pour autant renoncer aux oranges et aux citrons et souhaitent manger des tomates, des concombres et des pommes toute l'année, NATURATA s'efforce de trouver un compromis équilibré entre les demandes des clients et des modes de production les plus respectueux possible du climat. Ainsi, NATURATA fait le choix conscient de ne vendre des fraises via BIOGROS que pendant la saison chaude. L'offre de fruits bio et Demeter provenant d'outre-mer est limitée par BIOGROS et NATURATA, qui veillent à ce que les bananes, mangues et avocats proviennent d'une agriculture durable et d'un commerce équitable, et qu'ils soient transportés par bateau et non par avion.

D'où proviennent les produits de la marque BIOG ?

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À partir de l'an 2000, la coopérative Bio-Bauere-Genossenschaft Lëtzebuerg (BIOG) et le grossiste BIOGROS ont poursuivi leur développement commun sous le nom de BIOG. Aujourd'hui, environ 500 produits font partie de la gamme BIOG. Le lait, le fromage, les céréales, la farine, les œufs, les carottes et les pommes de terre BIOG sont des produits typiques produits par les membres luxembourgeois de BIOG et vendus sous la marque BIOG. Étant donné que les capacités de culture et de production du petit pays qu'est le Luxembourg ne suffisent souvent pas à répondre à la demande grandissante de produits bio (à ce jour, seulement 4 % environ des surfaces agricoles sont biologiques), la coopérative collabore avec des entreprises qu'elle connaît dans la Grande Région. Afin de proposer tout au long de l'année une gamme variée de produits, la marque BIOG coopère par ailleurs avec des entreprises extérieures à la Grande Région, sélectionnées avec soin. C'est ainsi que BIOG propose par exemple des produits à base de tomates d'Espagne ou du café péruvien.

Sur le long terme, de plus en plus de produits bio régionaux devraient venir enrichir la gamme BIOG et combler les manques grâce au développement de l'agriculture bio au Luxembourg et des structures de transformation à l'échelle locale.

Voici plus d'informations sur la marque BIOG, les points forts des produits BIOG et la gamme complète (catalogue des produits BIOG).

Pourquoi certains supermarchés proposent-ils des marques bio que NATURATA ne vend pas?

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Au cours des dernières années, le bio n'a cessé d'évoluer, car la demande en aliments bio a fortement augmenté. Nous avons toutes les raisons de nous réjouir de cette évolution. Elle implique toutefois également que certaines marques bio tentent de se tailler une part du « gâteau bio » en réduisant le plus possible les tarifs. Cette orientation a pour effet que les agriculteurs et fabricants sont soumis à la pression des prix.

Notre vision du commerce équitable est incompatible avec cette pratique. Selon notre devise « fair a kooperativ mat de Bio-Baueren », toutes les entreprises OIKOPOLIS s'engagent à ce que les agriculteurs, mais aussi les transformateurs soient rétribués de manière équitable pour leur travail et leurs produits. En effet, seuls des prix équitables garantissent que les entreprises bio puissent continuer à produire des aliments bio à l'avenir. Voilà pourquoi nous vérifions la durabilité et l'équité de chaque produit et de chaque marque. Si ceux-ci ne passent pas le test, ils ne figureront pas dans l'offre de NATURATA ou de BIOGROS.

Que font NATURATA et BIOGROS pour réduire les déchets d'emballage ?

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Il n’existe souvent aucune solution idéale pour lutter contre l’invasion des emballages. Pour chaque produit, il faut comparer différents facteurs tels que protection du produit, conditions techniques, propriétés des matériaux et possibilités de recyclage. Ce qui est considéré comme la meilleure solution possible aujourd’hui peut ne plus l’être demain. Dans ce processus en perpétuelle évolution, nous remettons constamment en question nos actions et ne cessons de rechercher les meilleures solutions d'innovation.

Dans les limites de ses possibilités de détaillant, NATURATA a déjà pris un certain nombre de mesures pour réduire les déchets d'emballage. Les fruits et légumes frais, le pain, le fromage et la viande sont généralement vendus en vrac dans ses magasins. En collaboration avec les autorités sanitaires, NATURATA a réalisé un système hygiénique qui permet à ses clients d'amener leurs propres emballages ou récipients de chez eux pour les remplir de pain, de fromage, voire de viande. En outre, NATURATA participe au projet Ecobox du ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable et de SuperDrecksKëscht. L'Ecobox verte est disponible contre caution dans le NATURATA Bio-Restaurant à Munsbach et dans les NATURATA Bio-Bistros afin que les clients puissent emporter leurs restes de nourriture. Chaque Box est réutilisable, passe au lave-vaisselle, résiste au froid et à la chaleur, et peut être recyclée. En outre, NATURATA utilise des tickets de caisse thermiques sans révélateurs chromogènes chimiques, du papier d'emballage pour le fromage en cire véritable, c'est-à-dire sans pellicule d'huile minérale ni plastifiant, ainsi que des filets lavables en coton biologique pour les légumes et des sacs à provisions en PET connus sous le nom de SUPERBAG.

En savoir plus sur les solutions d'emballage durables chez NATURATA.

Le grossiste BIOGROS s’efforce sans cesse de réduire lui aussi les déchets d’emballage. Malheureusement, il est impossible d'envisager que les aliments bio soient transportés sans aucun emballage. En effet, les produits doivent arriver intacts du producteur au consommateur. Un emballage secondaire doit donc protéger le produit pendant le stockage et le transport. C’est pourquoi BIOGROS utilise des emballages secondaires pour la plupart des produits, à savoir des caisses en carton qui sont ensuite transportées sur des chariots ou des palettes en bois dits réutilisables ou consignés. Pour éviter qu’ils ne glissent sur les palettes pendant le transport, ces emballages secondaires sont enveloppés d’un film plastique. Après livraison au négociant, BIOGROS reprend tous les composants de l'emballage de transport, les trie et les envoie au recyclage.

Un vaste assortiment d’articles bio est produit et emballé pour BIOGROS sous la marque BIOG. Là encore, BIOGROS s’engage à utiliser des matériaux d'emballage durables et écologiques sans négliger la protection des aliments. Le grossiste recherche donc la solution optimale pour chaque produit.

En savoir plus sur l'emballage des produits BIOG

Que fait NATURATA pour réduire le gaspillage alimentaire?

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Chaque aliment gaspillé est à la fois un gaspillage de travail, de précieuses ressources et d'emballages. Les fruits et légumes aux contours imparfaits ou présentant des coups, les œufs minuscules, les pâtisseries de la veille ou les produits laitiers proches de leur date de péremption sont trop précieux pour finir à la poubelle. Nous leur accordons une deuxième chance en évitant de les jeter à la poubelle sans réfléchir et en pratiquant une réduction de 30 % sur le prix initial. Vous reconnaîtrez les produits « Zweet-Chance » à leur étiquette orange. Les articles invendus malgré la réduction de prix sont offerts gratuitement à nos collaborateurs et collaboratrices.

En outre, NATURATA participe au projet Ecobox du ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable et de SuperDrecksKëscht. L'Ecobox verte est disponible contre caution dans le NATURATA Bio-Restaurant à Munsbach et dans les NATURATA Bio-Bistros afin que Les clients puissent emporter leurs restes de nourriture. Chaque Box est réutilisable, passe au lave-vaisselle, résiste au froid et à la chaleur, et peut être recyclée.

Quelle est la différence entre le lait pasteurisé, le lait ESL et le lait UHT ?

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Aujourd'hui, il existe trois méthodes différentes pour conserver le lait. On différencie le lait traditionnellement pasteurisé, le lait stérilisé à ultra haute température (UHT) et le lait ESL.

Pour la pasteurisation traditionnelle, le lait est chauffé quelques secondes à 75 °C. Cette courte élévation de la température suffit à tuer la plupart des bactéries et germes présents dans le lait, ce qui permet de le conserver pendant dix jours (à condition de le réfrigérer !). Étant donné que le lait pasteurisé n'est pas entièrement exempt de bactéries (voir ci-dessous : « bactofugation »), si la chaîne de froid est interrompue ou si la date de péremption est dépassée, il pourrait « tourner », auquel cas il dégagerait une odeur aigre et aurait une consistance épaisse. La pasteurisation est la méthode la plus douce de conservation du lait. Le chauffage rapide n'a qu'un impact très faible sur la composition du lait et son goût.

Le lait stérilisé (lait UHT), contrairement au lait pasteurisé, est chauffé à une température bien supérieure (135-150 °C) et peut ainsi être stocké dans son emballage à température ambiante jusqu'à six mois. Le lait UHT est donc très pratique : il est inutile de se préoccuper de la chaîne de froid lors du transport du lait du magasin à la maison (4 - 6 °C constants) et le lait peut être conservé plusieurs mois à la maison sans problème. Le chauffage élevé du lait modifie cependant la structure des protéines et caramélise le lactose, ce qu'on reconnaît clairement au « goût cuit » du lait UHT. La teneur en éléments précieux comme la vitamine B diminue. Par ailleurs, le lait UHT ne développe ni odeur aigre ni consistance épaisse et il est donc plus difficile de détecter sa péremption.

Le lait ESL (ESL = Extended Shelf Life, durée de conservation prolongée) se situe entre le lait pasteurisé et le lait UHT en termes de conservation. Pour fabriquer le lait ESL, les micro-organismes contenus naturellement dans le lait sont séparés de manière mécanique avant qu'il ne soit chauffé pour le conserver plus longtemps. Grâce à la microfiltration, le lait n'a pas besoin d'être chauffé autant que le lait pasteurisé pour durer plus longtemps. Le lait ESL a le même goût que le « lait frais » et peut ainsi être désigné de cette façon. Toutefois, la microfiltration a pour effet que de nombreux composants précieux du lait sont éliminés en même temps que les bactéries lactiques. Étant donné que le lait ESL est complètement exempt de germes, il ne devient pas aigre, et il est plus difficile de savoir s'il est périmé.

La bactofugation est un processus supplémentaire que la laiterie BIOG utilise avant la pasteurisation : dans le cadre d'un processus de séparation purement mécanique, la bactofugation élimine les spores éventuellement contenues dans le lait cru, ce qui a un impact positif sur la conservation du produit frais. Par sa douceur, ce traitement préserve toutefois tous les composants précieux (les vitamines et les minéraux, les protéines, les graisses et le lactose) ainsi que le goût typique de notre lait. Lorsque la chaîne de froid est respectée (transport et stockage entre 4°C et 6°C), ce lait, comme l'ont prouvé de nombreux « stress tests », se conserve encore au-delà de la DLC (date limite de consommation).

Pourquoi les magasins NATURATA vendent-ils aussi de la viande et autres produits d'origine animale? Quel est le rapport du groupe OIKOPOLIS au mouvement végan ?

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NATURATA et toutes les entreprises du groupe OIKOPOLIS se sont fixé comme mission de transformer et commercialiser les produits des agriculteurs bio luxembourgeois. L'agriculture luxembourgeoise est fortement axée sur l'élevage des animaux, tout particulièrement des bovins. Ils peuvent transformer l'herbe en lait et en viande, et ils améliorent la fertilité des sols avec leurs excréments. Les animaux font ainsi partie de la vie d'une ferme qui fonctionne bien. L'agriculture biologique et biodynamique se tient toutefois à des obligations bien plus strictes en ce qui concerne le nombre d'animaux par ferme, leur alimentation et leur élevage.

Si le nombre de petites boucheries diminue depuis des années dans un contexte d'élevage et d'abattage industriel des animaux, NATURATA et BIOGROS optent consciemment pour la renaissance de l'artisan boucher. De la découpe à la finition en passant par le hachage, nos bouchers qualifiés connaissent bien leur métier et la valeur du produit animal. D'autant plus, quasiment toutes les parties de l'animal sont valorisées.

Pour tous les clients et clientes qui préfèrent une alimentation pauvre en viande, l'offre de produits bio végétariens et végétaliens a été fortement développée au cours des dernières années.

Pour en savoir plus sur l'élevage en agriculture biologique, merci de consulter aussi notre article sur les différences entre l'agriculture conventionnelle et biologique

Qui est chargé de conseiller les entreprises bio au Luxembourg ?

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Au Luxembourg, les entreprises sont conseillées par l'Institut fir Biologesch Landwirtschaft an Agrarkultur Luxemburg (IBLA) (site en DE et EN). L'IBLA mène des recherches dans tous les domaines de l'agriculture biologique en mettant l'accent sur la protection des ressources naturelles, la biodiversité, la préservation et l'amélioration de la fertilité des sols, l'examen des variétés et le bien-être des animaux. L'IBLA transmet directement le résultat de ses travaux de recherche aux agriculteurs, maraîchers et vignerons bio.

Les agriculteurs intéressés peuvent réserver différents modules de conseil auprès de l'IBLA, financés partiellement ou en totalité par l'État. Toute éventuelle participation des membres de
Vereenegung Biolandwirtschaft Lëtzebuerg asbl est entièrement couverte par l'association deux à trois fois par an. Les entreprises conventionnelles qui s'intéressent à une exploitation biologique de leur ferme, souhaitent se convertir au bio ou ont des questions sur la culture de légumineuses et sur la rotation idéale des cultures peuvent recourir aux services de l'IBLA.

Qui est responsable de reconnaître et certifier les entreprises bio au Luxembourg ?

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Au Luxembourg, les demandes de certificat bio pour une entreprise sont gérées par l'Administration des services techniques de l’agriculture (ASTA). Au Luxembourg, le contrôle et l'attribution de certificats selon les règlements (CE) 834/2007 et 889/2008 sont souvent menés à la demande de l'ASTA par l'institut de contrôle Kontrollverein ökologischer Landbau e.V. de Karlsruhe (Allemagne). Après avoir reçu son certificat de l'institut de contrôle, l'entreprise est autorisée à commercialiser ses produits de ferme en tant que produits bio après une période de conversion d'environ deux ans.

Si des produits bio luxembourgeois doivent par ailleurs porter le label « Bio LETZEBUERG » et/ou « Demeter », l'association Vereenegung fir Biolandwirtschaft Lëtzebuerg asbl (l'ensemble des informations sur ce site en DE), chargera un institut de contrôle externe de mener une enquête, et procèdera à l'attribution finale du certificat avec le label Bio Lëtzebuerg ou Demeter en fonction des résultats du contrôle.

Dans quels produits BIOG se retrouvent les produits des fermes BIOG - et pourquoi, la totalité de l’assortiment BIOG ne provient-elle pas d’une production luxembourgeoise ?

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Les agriculteurs BIOG produisent principalement des céréales, du lait, de la viande, des œufs et des légumes de garde, tels que les pommes de terre et les carottes. Ces produits bio sont proposés au consommateur sous la marque BIOG mais, ils sont également transformés. Ainsi, le blé est moulu et livré aux boulangeries qui le transforment en produits de boulangerie bio. Le lait est transformé à la laiterie BIOG-Molkerei zu Käerjeng et aux fromageries fermières BIOG des fermes Schanck-Haff et Kass-Haff en produits laitiers bio de la marque BIOG. Les œufs biologiques sont vendus entre autres comme œufs BIOG et sont utilisés chez Dudel-Magie pour fabriquer des pâtes aux oeufs de très haute qualité. La viande biologique cependant, est distribuée par Bio-Maufel et la Boucherie Niessen et se retrouve p.ex. au comptoir de la NATURATA Bio-Boucherie. Les poules à bouillir sont transformées à la Cuisine Artisanale du groupe OIKOPOLIS en garniture pour Bouchée à la Reine.

Les fruits et les légumes BIOG, récoltés au Luxembourg, se retrouvent directement au rayon fruits-et-légumes des Bio Marchés NATURATA et sont des ingrédients précieux dans différents plats préparés à la Cuisine Artisanale, comme p.ex. les soupes et les salades BIOG. Les pommes de terre et les carottes de garde sont vendues dans les magasins NATURATA, elles sont offertes prêtes à l'emploi aux grandes cuisines et sont transformées à la Cuisine Artisanale en salade de carottes, en salade de pommes de terre, en purée et bien plus encore.

À première vue, on ne voit donc pas dans combien de produits BIOG se retrouvent les produits agricoles des agriculteurs BIOG.

Chez Forum pour l'Emploi, le chou blanc et les betteraves rouges sont transformées en choucroute et en salade de betteraves. La production d'autres conserves de légumes et de fruits n'est toutefois pas possible, comme les récoltes biologiques sont trop faibles au Luxembourg et des machines coûteuses pour la production de conserves alimentaires ne seraient pas pleinement utilisées. Voilà pourquoi la plupart des conserves BIOG proviennent d'Allemagne ou de la France.

Chaque année, nous rencontrons des problèmes similaires avec le jus de pomme. Ainsi, de nombreux vergers luxembourgeois ne sont pas certifiés bio et, par conséquent, le jus de pomme pressé à partir des pommes de ces vergers ne peut être vendu comme jus de pomme biologique. NATURATA offre donc, comme seul produit non certifié bio, du jus de pomme issu des vergers luxembourgeois. Depuis quelques années, nous collaborons avec Georges Schiltz de Rosport, qui embouteille entre autres du jus de pomme bio pour BIOG. Comme les quantités de pommes biologiques varient d'une année à l'autre, nous achetons, si nécessaire, du jus de pomme biologique produit par Beutelsbacher, une entreprise familiale avec laquelle nous travaillons étroitement depuis de nombreuses années.

Si, sous la marque BIOG, nous devions vendre exclusivement des produits bio d'origine luxembourgeoise, nous n'aurions pas d‘assortiment que nous pourrions offrir tout au long de l'année - il nous manquerait toujours quelque chose. Non seulement les consommateurs seraient dérangés par les lacunes temporelles dans l’assortiment, mais les produits BIOG perdraient également leur emplacement dans les rayons des magasins. La gamme BIOG a pourtant été créée pour rendre les produits des agriculteurs BIOG accessibles aux consommateurs. Ainsi, lorsque des produits biologiques régionaux sont disponibles, ils sont également proposés sous la marque BIOG. Une fois que la récolte a été vendue, des produits bio importés garantissent l’approvisionnement continu et sécurisent l'emplacement des produits BIOG dans les rayons.

Les marchandises importées ajoutent également de la variété à la gamme BIOG et aident à payer un juste prix aux agriculteurs BIOG pour leurs produits. En outre, l'achat de produits bio dans les pays voisins soutient l'agriculture biologique en général - un aspect à ne pas sous-estimer non plus.

Est-ce que les produits BIOG vont porter le Nutri-Score?

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Il est incontestable que la nutrition joue un rôle majeur dans notre santé et notre bien-être. Depuis des années, nous essayons d'y contribuer en proposant une grande variété d'aliments traités soigneusement et sans additifs - de la culture à la transformation, aucune toxine (pesticides, insecticides, engrais artificiels) n'est utilisée. Les produits fabriqués de cette manière portent déjà le logo biologique de l'UE, qui aide les consommateurs à choisir des aliments sains.

Malheureusement, le Nutri-Score ne prend pas du tout en compte les aspects mentionnés ci-dessus. Ses critères se réfèrent uniquement à certains contenus, comme la teneur en sucre et en matières grasses, sans tenir compte de l'utilisation ou non de pesticides dans la culture des matières premières utilisées.

Pour juger objectivement si un aliment est sain ou non, il ne suffit pas de compter les valeurs nutritionnelles individuelles.

Les critères du Nutri-Score impliquent que, par exemple, une boisson gazeuse avec des édulcorants, une pizza surgelée, une crème glacée ou un pain blanc peuvent obtenir un A dans le Nutri-Score, tandis qu'un fromage artisanal, un jus direct ou une huile d'olive vierge obtiennent un D.

L'alimentation biologique repose non seulement sur une production exempte de toxines, mais aussi sur un degré de transformation aussi faible que possible. Nous partons du principe que les aliments ultra-transformés sont contraires à une alimentation saine considérée de manière holistique. Cet aspect n'est pas non plus pris en compte dans l'évaluation du Nutri-Score.

À notre avis, une alimentation saine dépend du bon mélange d'aliments frais et de préférence non transformés, - idéalement des aliments de saison biologiques régionaux - d'huiles végétales et de noix - sans additifs, mais riches en vitamines et en fibres.

Dans sa forme actuelle, le Nutri-Score peut facilement induire les consommateurs en erreur en raison de son caractère unidimensionnel. Les critères tels que biologique, régional, sans additifs, peu transformé, sans résidus etc. ne sont pas pris en compte.

Les aliments biologiques et les producteurs biologiques qui s'appuient sur des aliments et des ingrédients naturels sont désavantagés par rapport aux aliments conventionnels qui peuvent s'appuyer sur une longue liste "d'ingrédients artificiels" pour aider leurs produits à obtenir un meilleur score.

Avec ses critères d'évaluation, le Nutri-Score se concentre sur quelques ingrédients et, dans sa forme actuelle, ne remplit pas l'objectif d'informer le consommateur sur la valeur santé d'un aliment. Il ne fait que prétendre de le faire.

Il ne semble pas non plus clair comment la conformité aux critères sera vérifiée.

Par conséquent, nous sommes sceptiques quant à l'étiquetage des aliments avec le Nutri-Score.